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Moins célèbre que Jules Bordet (ULB), Joseph Denys a dirigé l’Institut bactériologique de Louvain qui, dès 1899, s’impose comme un des plus importants d’Europe. Hector Lebrun cite ce savant belge parmi ceux qui ont révolutionné l’étude des toxines et salue l’œuvre de celui qui fut son professeur d’ « anatomie pathologique et éléments de bactériologie » lors de son doctorat en médecine à l’Université de Louvain : « Sous la direction du professeur Denys, des travaux nombreux et de grande valeur sont sortis ; ceux du maître d’abord, et ceux des travailleurs dont il s’entoure et des élèves qu’il a formés. »
Denys a consacré de nombreux travaux à l’étude du mécanisme de l’immunité et, parmi les maladies infectieuses préoccupantes de son époque, il s’est attardé sur le cas de la tuberculose. Dans cet ouvrage, le bactériologiste rapporte la façon dont il injecte le bouillon filtré du bacille de la tuberculose à des patients affectés par cette maladie pulmonaire. Autrement dit, il cherche à mettre au point un vaccin thérapeutique – et ses pratiques font dangereusement penser à de l’expérimentation humaine. Il faudra finalement attendre 1921, presque 30 ans de plus, pour voir Calmette et Guérin développer le premier vaccin contre la tuberculose.
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![]() Xavier De Bolle au sujet du livre "Le bouillon filtré" de Joseph DenysDe Bolle, Xavier |