
Rumphia, sive Commentationes botanicae, imprimis de plantis Indiae orientalis, tum penitus incognitis tum quae in libris Rheedii, Rumphii, Roxburghii, Wallichii, aliorum, recensentur. Scripsit C. L. Blume cognomine Rumphius. Tomus secundus
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Karl Ludwig BLUME, Rumphia, sive Commentationes botanicae, imprimis de plantis Indiae orientalis, tum penitus incognitis tum quae in libris Rheedii, Rumphii, Roxburghii, Wallichii aliorum, recensentur. Leyde - Amsterdam (C.G. Sulpke) - Bruxelles (H. Remy et G. Severeyns) - Düsseldorf (Arnz et soc.) - Paris (C. Roret), 1835-1848 (-1849). 4 volumes. Folio (440 x 275 mm). pp. (viii), 204; ((vi), 176; (vi), ii, 221; (iv), 75, avec 3 lithographies-frontispices et 210 planches lithographiées, dont 162 coloriées à la main. Reliure contemporaine.
Ce livre est la première et unique édition de la description de la flore des Indes orientales néerlandaises réalisée sur la base des observations de Carl Ludwig Blume (alias Charles Ludwig de Blume ou Karl Ludwig von Blume, 1796-1862). Originaire de Basse-Saxe, ce botaniste fut directeur du jardin botanique de Buitenzorg à Java dans les Indes néerlandaises – l'un des plus beaux et des plus anciens jardins botaniques de l'Asie du Sud-Est – et termina sa carrière comme directeur du Rijksherbarium de Leyde aux Pays-Bas. Certaines plantes y sont décrites pour la première fois, venant compléter les études menées antérieurement par d'autres naturalistes explorateurs, en particulier le médecin allemand Georg Eberhard Rumpf (alias Rumphius, 1627-1702), à qui Blume dédie son ouvrage en l'intitulant Rumphia. Avant de décrire ce livre, voici quelques mots sur son auteur.
Karl Ludwig Blume
Au début du XIXe siècle, alors que l’exploration des flores tropicales se poursuit, Carl Ludwig Blume suit un parcours difficile, d’abord dans une Europe en proie à la guerre, puis aux Indes néerlandaises. Sa vie n’est vraiment mise en lumière que depuis la fin du XXe siècle1.
Carl Ludwig Blume (alias Charles Ludwig de Blume ou Karl Ludwig von Blume, 1796-1862) est né à Braunschweig (Brunswick, Basse-Saxe). A l’âge de 17 ans, il utilise son héritage pour s’acheter un équipement, et s’enrôle comme volontaire dans les « Lützowsche Jägercorps » pour combattre les armées de Napoléon. Il rejoint ensuite aux Pays-Bas les forces armées avec le titre de pharmacien militaire. Servant dans les forces mobiles en Belgique, il est ainsi présent à la campagne de Waterloo. De 1814 à 1817, Blume est pharmacien de seconde classe dans les hôpitaux de Den Helder et Leyde. En 1815, il participe à la restitution aux Pays-Bas des collections d’histoire naturelle saisies par la France en 1795.
Durant cette période, Blume étudie l’histoire naturelle et la médecine et obtient, en 1817, le diplôme de docteur en médecine à Leyde.
De 1817 à 1818, il continue sa carrière dans l’armée pour devenir, en mars 1818, officier de santé de 2ème classe des forces basées à l’Est des Indes néerlandaises. Il quitte les Pays-Bas pour Java.
Dès 1819, il est déchargé de son service dans l’armée pour rejoindre, en tant que directeur adjoint, Casper G. C. Reinwardt (1773-1854), directeur du Département de l’Agriculture, des Arts et des Sciences à Buitenzorg ou Bogor, ville de la province de Java occidental connue encore aujourd’hui pour accueillir l’un des plus beaux et des plus anciens jardins botaniques de l’Asie du Sud-Est. Dans le cadre de l’observation des maladies tropicales (typhoïde, choléra), son travail s’oriente notamment vers la vaccination et la promotion de celle-ci dans une région où ces maladies sont endémiques.
Blume ne tarde pas à comprendre l’utilité que la médecine peut retirer des plantes qui croissent en grand nombre sur place et émet l’idée de promouvoir l’utilisation des plantes indigènes avec l’approbation du gouvernement local. Il commence à étudier les plantes pour elles-mêmes et devient ainsi botaniste. A cet intérêt pour les plantes, il ajoute le souci permanent de la valorisation des applications médicales et économiques de celles-ci. Il devient, en 1822, directeur du Jardin de Buitenzorg et reçoit le titre d’inspecteur de vaccination.
Blume mène alors de front, à travers l’île de Java, son travail d’inspection et la collecte de nouveaux spécimens. Il étend ses récoltes en 1824 et rassemble des plantes de l’ensemble de l’archipel, de Chine, du Japon, de la Nouvelle-Hollande, pour le Jardin de Buitenzorg. Il partage ses découvertes avec ses collègues du Royaume des Pays-Bas et envoie des spécimens aux jardins botaniques de Leyde, Utrecht et Gand, ainsi que des semences à la Société de Flore de Bruxelles. Ses observations sont complétées in situ par une grande attention aux noms donnés aux plantes par les indigènes et par la réalisation de dessins précis et de qualité.
Dès 1825, naît le projet d’une publication de ses investigations dans une Flora Javae, avec une édition concise préalable dans ses Bijdragen où il dresse la liste de 700 genres et 2400 espèces appartenant à 170 familles de plantes à fleurs. Mais rapidement, deux questions se posent : le financement de cette publication et la vérification de ces spécimens dans d’autres herbiers en Europe. En septembre 1825, il est autorisé par le Gouverneur général à séjourner deux ans aux Pays-Bas, en partie à ses frais. En juin 1826, enfin, il quitte Java pour Bruxelles, alors capitale du Royaume des Pays-Bas. Le chargé de l’Education, des Arts et Sciences se déclare favorable à la publication de la Flora Javae et, en accord avec le Ministre des colonies, lui accorde 7.000 florins et la promesse d’acheter 4 exemplaires. En 1828, Blume demande à être déchargé de son poste de chef du Service civil de santé car il ne souhaite pas retourner à Java : il préfère la botanique. Il est alors désigné comme premier directeur et professeur du Rijksherbarium : l’Herbier national fondé le 31 mars 1829. Néanmoins, il doit quitter Bruxelles quelques mois plus tard car, pendant la révolution belge de 1830, le Rijksherbarium est évacué à Leyde. Blume continue à travailler à la Flora Javae, mais les souscriptions ne couvrent pas les frais de publication qui est abandonnée temporairement.
A Leyde, Blume favorise l’extension des collections dont il est chargé en mettant à contribution médecins et missionnaires. Découragé par le manque de succès de ses publications, il s’attache désormais à la gestion des collections du Rijksherbarium (inventaire, prêt, échange). C’est alors qu’il publie son Museum Botanicum, de 1849 à 1856.
Blume est considéré comme un des grands botanistes du XIXème siècle, et laisse une grande œuvre : huit ouvrages importants de botanique, témoins de cette époque.
Naturalisé comme citoyen hollandais en 1851 seulement, il meurt, en 1862, après une longue maladie.
Outre le Rumphia, la Bibliothèque universitaire Moretus Plantin conserve cinq splendides ouvrages de C. L. Blume, dont certains très richement illustrés :
- Museum botanicum Lugduno-Batavum, sive Stirpium exoticarum novarum vel minus cognitarum ex vivis aut siccis brevis expositio et descriptio / Auctore C. L. Blume. Leyde, Brill, 1849-1856 (2 volumes; cote: BUMP, R19B179/01 et 02).- Flora Javae, nec non insularum adjacentium / Auctore Carolo Ludovico Blume...; adjutore Joanne Baptista Fischer, cum tabulis lapidi aerique incisis. Bruxelles, Frank, 1828-1829 (3 volumes; cote: BUMP, R19C12/01 à 03).
- Pugillus plantarum iavanicarum e cryptogamicarum variis ordinibus selectus / Communicavit C. F. Blume; descripsit C. G. ab Esenbeck. S. l.: [s.n.]. (cote: BUMP, R19A0603).
- Fungi Iavanici / Editi coniunctis studiis et opera C. Blumii et Th. Fr. Lud. Nees ab Esenbeck... S. l.: [s.n.]. (cote: BUMP, R19B0097).
- Collection des orchidées les plus remarquables de l'archipel indien et du Japon. Amsterdam, J.C.A. Sulpke, 1859 (cote: BUMP, R19C15).
En plus de cet ensemble d'ouvrages de C.L. Blume, La Bibliothèque conserve également plusieurs livres, de grande qualité, de Georg Eberhard Rumpf, dédicataire du Rumphia:
- Thesaurus imaginum piscium testaceorum... ut et cochlearum... quibus accedunt conchylia... denique mineralia... / Quorum omnium maximam partem Georgius Everhardus Rumphius... collegit... Leyde, P. vander Aa, 1711 (cote: BUMP, R18C7).- Het Amboinsch kruid-boek, dat is Beschryving van de meest bekende boomen, heesters, kruiden, land- en water-planten, die men in Amboina en de omleggende eylanden vind... Amsterdam, M. Uytwerf, 1750 (cote: BUMP, R18C12).
- D'Amboinsche rariteitkamer, behelzende eene beschryvinghe van allerhande ... schaalvissen ... verdeelt in drie boeken, en met nodige printverbeeldingen, alle naar 't leven getekent, voorzien, beschreven door Georgius Everhardus Rumphius... Amsterdam, F. Halma, 1705 (cote: BUMP, R18D72).
Rumphia, le livre et son illustration
Venons-en maintenant au Rumphia. Comment mieux découvrir ce livre que par son « prospectus », publié à Amsterdam par C. G. Sulpke, éditeur et libraire ? Il nous est connu par un extrait utilisé, en 1835, pour la présentation du Rumphia dans les Annales des sciences naturelles2.
On y apprend que, avec le Rumphia, Blume ne souhaite pas seulement continuer le travail qui avait été commencé dans la Flora Javae, et dont la publication, commencée à Bruxelles en 1828, est arrêtée suite aux bouleversements occasionnés par la séparation de la Belgique et de la Hollande. Dans cet ouvrage, Blume veut aller plus loin, donner le résultat de ses laborieuses investigations dans l’immense archipel des Indes, mais aussi éclaircir, compléter et confirmer l’exactitude des observations faites avant lui par les illustres botanistes qui l’ont précédé : le Hollandais H. Van Rheede (1631-1691), le Germano-Hollandais G. E. Rumpf (1627-1702), l’Ecossais W. Roxburgh (1759-1815), le Danois N. Wallich (1786-1854).
Comme dans la Flora Javae, Blume rédige son texte en latin. Il rend hommage à Georg Rumpf, un pionnier qui l’a précédé dans l’exploration des richesses naturelles de cette partie du monde, et lui dédie sa publication, qu’il intitule dès lors : Rumphia. Autre marque d’estime : il ajoute à côté de son nom sur la page de titre « Cognomine Rumphius » (surnom Rumphius) qu’il s’est attribué, selon l’usage, comme membre de la prestigieuse Académie allemande des sciences Léopoldina.
Pour donner un caractère d’ensemble à ses œuvres, Blume choisit de publier le Rumphia dans le même format (petit in-folio) que la Flora Javae, Ainsi, les plantes tropicales, aux dimensions considérables peuvent s’y déployer. Le papier vélin, les planches d’illustration et les caractères sont conformes à ceux du premier ouvrage. Les plantes les plus rares et les plus intéressantes de tout l’Archipel des Indes seront représentées avec soin, d’après un dessin fait sur place, par « un pinceau exercé ».
La description de chaque plante est accompagnée d’une analyse minutieuse de son histoire, physique et naturelle, et d’observations de ses propriétés médicinales et usuelles. La plupart des analyses florales sont réalisées par Joseph Decaisne (1807-1882), éminent botaniste, Belge de naissance, mais actif à Paris. Les caractères de la fleur et du fruit sont détaillés, quelquefois même ceux de la structure anatomique des tissus.
Certains ensembles, comme les Aracées3, forment de véritables monographies. Les Palmiers occupent la plus grande place avec douze chapitres et plus d’un volume. Leur usage économique est envisagé : bois, feuilles, fécule, sucre…Les Muscadiers sont aussi longuement décrits ainsi que leur fruit, épices faisant l’objet d’un commerce considérable. Aux orchidées « qui y pullulent sous les climats humides et chauds » et sont recherchées par les amateurs et les botanistes, Blume consacre deux chapitres. Il y présente un choix des plus belles et des plus curieuses d’entre elles, notamment les « Vanillacées », non mentionnées par Rheed et Rumpf. Citons encore les Cannelliers, producteur de la cannelle et le Strychnos ou arbre à venin qui sert à la fabrication du curare.
Le milieu ambiant et les associations végétales des plantes étudiées sont également mis en valeur.
La plupart des plantes décrites sont aussi représentées en image. Blume a pu avoir d’habiles artistes pour compagnons de voyage, leurs dessins donnent vie aux plantes ainsi qu’aux fragments de végétaux, auxquels le lecteur est souvent limité.
Enfin, l’ouvrage veut donner une idée « large et étendue » d’une végétation que les observateurs européens ont du mal à imaginer. Des tableaux de l’ensemble du règne végétal, présenté « dans tout son luxe de liberté et de développement » sont exécutés sur les lieux par Payen et lithographiés par Lauters. Les éditeurs assurent « qu’ils feront tout pour que l’exécution réponde aux dessins originaux ».
Selon le prospectus, l’ensemble formera donc trois volumes in–folio avec planches, publiés en 36 livraisons qui paraitront sans interruption tous les trois mois. Chaque fascicule est composé de 3 à 4 feuilles de textes en caractères neufs, de six planches lithographiées dont la plupart sont coloriées avec le plus grand soin par Severeyns. Ceci au prix de 5 florins et demi des Pays-Bas. Aucune livraison n’est vendue séparément. On peut souscrire à Bruxelles, à Düsseldorf, à Paris.
L'exemplaire4 de la Bibliothèque comporte quatre volumes publiés entre 1835 (1836) et 1848 (1849, 1851). L’illustration est composée de trois portraits en frontispice (le Roi Guillaume des Pays-Bas, Rumpf et Blume), de 210 planches lithographiées dont 162 sont coloriées. Pour montrer les plantes et fleurs les plus spectaculaires ou rares, 18 planches sont dépliantes.
Ces gravures d’une grande beauté sont l’œuvre de la collaboration d’artistes exceptionnels tant pour le dessin que pour la lithographie ou l’impression. La couleur, très importante pour le rendu des nuances des fleurs et surtout des feuillages, est ici appliquée avec un talent qui fit la renommée internationale des lithographes belges. Citons en quelques-uns : P. Lauters lith. , A. Payen, Simonau imp., Severeyns, Arckenhausen5…
On ignore comment cette publication fut financée, mais on sait que Blume est à nouveau désappointé par le peu de succès de la publication de ce livre. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, la rareté des exemplaires et leur beauté font du Rumphia de Blume une œuvre exceptionnelle.
Anne-Marie Bogaert-Damin
Février 2017
Orientation bibliographique
- C. Nissen, Die botanische Buchillustration: ihre Geschichte und Bibliographie, Stuttgart, 1966, p. 17, n° 178 et p. 157.
- F.A. Stafleu et R.S. Cowan, Taxinomic literature. A selective guide to botanical publications and collections with dates, commentaries and types, t. I, Utrecht, 1976, p. 234-241, spéc. n°566.
- A.-M. Bogaert-Damin et J. Piron, Livres de fleurs du XVIe au XXe siècle dans les collections de la Bibliothèque Universitaire Moretus Plantin, Namur, 1984, p. 94, p. 124-125 et p. 134.
- A.-M. Bogaert-Damin et J. Piron, Livres d'animaux du XVIe au XXe siècle dans les collections de la Bibliothèque Universitaire Moretus Plantin, Namur, 1987, p. 108-111.
- S. Sitwell et W. Blunt, Great flowers books, 1700-1900. A bibliographical record of two centuries of finely-illustrated flower books, New York, 1990, p. 77.
- A.-M. Bogaert-Damin et J. Piron, Livres de fruits du XVIe au XXe siècle dans les collections de la Bibliothèque Universitaire Moretus Plantin, Namur, 1992, p. 98-103.
- Antiquariaat Junk, catalogue n°291. Natural history & and travel. Old and rare books. Amsterdam, 2013, n°20.
1 Cornelis C.G.G.J. VAN STEENIS, Biography of Blume : http://wiki.floramalesiana.org/wiki/Biography_of_Blume
Originally published in Flora Malesiana, series 1, vol. 10, 1989, p. 6-40.
Van Steenis (1901-1986) est un spécialiste de la flore tropicale, titulaire d’un doctorat à Utrecht, il passe 20 ans à Java, puis devient Directeur du Rijksherbarium de Leyde pendant dix ans.
Cette biographie très complète donne une liste exhaustive des publications de Blume.
J. MAC LEAN, Carl Ludwig Blume and the Netherlands East Indies, dans Janus : revue internationale de l’histoire des sciences, de la médecine, de la pharmacie et de la technique, t. LXVI, 1979, p. 15-31.
A. WEBER, Hybrid ambitions: science, governance, and empire in the career of Caspar G. C. Reinwardt (1773-1854), dissertation, Leiden university, 2012, notamment chapitre 6.
2 Annales des sciences naturelles, Botanique, 2de série, t. 4, 1835, p. 316-318. Une autre présentation détaillée : A. de JUSSIEU, Rapport sur le Rumphia de M. C.-L. Blume, directeur du musée de botanique à Leyde, dans Annales des sciences naturelles, Botanique, 1850, t. 14, p. 367-379.
3 Les Aracées sont caractérisées par une inflorescence particulière (Anthurium, Arum).
4 La provenance de notre exemplaire est indiquée par des cachets secs en divers endroits, notamment sur la page de titre et sur les frontispices : la Wigan Public Library, Wigan, Greater Manchester, England.
Une partie des livres anciens y a été récemment mise en vente afin de pouvoir continuer à faire évoluer les services de cette bibliothèque. Décision contestée…
5 Johann Christian Peter Arckenhausen (1784-1855), Allemand, travaille comme artiste botanique pour Blume de 1829 à 1832.
Antoine Payen (1792-1853) peintre naturaliste belge, suit les cours à l’Académie de Tournai puis à Bruxelles où il devient brillant élève de l’Académie royale. Le roi Guillaume appointe Payen comme peintre des Indes néerlandaises en 1816 et l’envoie en 1817 aux Indes pour y reproduire sites et monuments. Installé à Batavia il voyage dans Indes orientales. A son retour, Payen s’installe à Bruxelles et se consacre à la peinture de paysage. Il prend la direction de l’Académie de dessin de Tournai en 1839.
P. Lauters, dessinateur, lithographe belge (1822-1875), http://balat.kikirpa.be/lithographes/fiches/Lauters_Paul.htm
Georges Severeyns, élève de Simoneau, réalise les planches de Collection des orchidées les plus remarquables de Blume, soit 70 lithographies. Pour le Rumphia, il lithographie et colorie la plupart des planches.
Pierre Simoneau, lithographe bruxellois, réalise une grande partie des planches du premier volume de la Flora Javae, avant 1830.