Deux livres des venins, ausquels il est amplement discouru des bestes venimeuses, theriaques, poisons & contrepoisons / Par Iacques Grevin de Clermont en Beauvaisis, Medecin à Paris. Ensemble, Les œuvres de Nicandre, Medecin & Poëte Grec, traduictes en vers François
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BUMP Etat matériel : Papillon collé au verso du feuillet A4 (première ligne) dans la partie de Nicandre.
BUMP Reliure : Plein veau, supralibros armorié sur les plats, pièce de titre gravée or sur fond rouge au dos (5 nerfs), tranches mouchetées rouges.
BUMP Notes : Le privilège dans les deux œuvres est daté du 7 juin 1565 et ils sont clairement conçus pour s'accorder dans le format et le style. VOET note que Plantin a imprimé les deux en grande partie en 1565, mais a arrêté la production et repris avec les dernières feuilles seulement en 1567. - Le propre traité de Grévin, bien que daté d'octobre 1567 dans le colophon, est daté de 1568 sur la page de titre.
BUMP Notes : Publié avec : "Les oeuvres de Nicandre medecin et poete grec, traduictes en vers françois. Ensemble, Deux livres des venins, ausquels il est amplement discouru des bestes venimeuses, theriaques, poisons & contrepoisons. Par Iaques Grévin de Clermont en Beauvaisis, medecin à Paris. - A Anvers, de l'imprimerie de Christophle Plantin, 1567. - Marque au titre avec devise "Labore et constantia", lettres ornées. - Page de titre et pagination propres à la deuxième partie. Gravures sur bois dans le texte, réalisées pour cette édition par Jehan de Gourmont d'après des dessins de Geoffroy Ballain (VOET).
Sujet(s)
Ouvrages assez particuliers que ces livres sur les venins, rédigés par Jacques Grévin, médecin, écrivain et poète né à Clermont-en-Beauvaisis en 1538 et mort à Turin en novembre 1570, soit à l’âge bien précoce de 32 ans. Le personnage n’est pas commun : ami de Ronsard et d'autres poètes de son époque, il associe les compétences médicales de son temps à celles d’artiste participant de près à l’essor de la langue française, bien avant qu’elle ne ressemble à celle que nous connaissons aujourd’hui. On admire non seulement le nombre impressionnant d’ouvrages écrits et publiés par Grévin durant une si courte existence, mais aussi la variété des compétences mises en œuvre pour leur réalisation.
Les livres dont il est ici question traitent des venins et de leurs éventuels antidotes. Par venins, Jacques Grévin entend, bien au-delà du sens retenu aujourd’hui, les poisons et autres substances, naturelles ou non, qui peuvent affecter la santé des humains, voire les tuer. À nouveau, on est épaté par la connaissance dont fait preuve Grévin des « anciens » de la médecine (Hippocrate, Galien, Avicenne) et de leurs enseignements, mais on découvre aussi par ces écrits comment la médecine de l’époque repose sur la tradition et les récits, et combien les raisonnements basés sur la physiologie et l’expérimentation sont encore absents chez les savants. Parmi les surprises qui attendent les lecteurs actuels, lorsqu’on découvre ces publications, il faut signaler la dédicace enflammée rédigée à l’intention de la reine d’Angleterre Élisabeth Ire, lettre qui rappelle la vibrante sympathie de Grévin pour la Réforme et ses idées nouvelles.
Yves Poumay
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| Titre | Libellé alternatif | Classe |
|---|---|---|
 Les Amours de P. de Ronsard Vandomois, nouvellement augmentées par luy. Avec les Continuations desdits Amours, & quelques Odes de l'Auteur, non encor impriméesDe Ronsard, Pierre, 1524-1585 |
